Dernières heures à Dragonia

/HRP/ Je ne me suis pas relu, s'il y a des fautes j'en suis désolé. /HRP/

Blazius somnolait quand un des fonctionnaires encore présent à l'ambassade vint le réveiller. Il y avait apparement eu une "bourde diplomatique". C'était le chaos dehors, de toutes part les ressortissants samaréens demandaient la mise à disposition de bateau pour leur rapatriement. Le nouvel ambassadeur tenta en vain de remettre de l'ordre dans ses idées et dans la situation. Il était de toutes façon clair qu'il fallait mettre les voiles, au sens figuré comme au sens propre. Un bref passage dans son bureau pour récuperer ses dossiers en cours de traitement, puis dans sa chambre où il récupera simplement quelques habits et un portrait de son père, et il était dehors. Une fraîche brise soufflait et malgré l'heure tardive, on distinguait encore bien le port d'Anarion à quelques centaines de pas de là.
Arrivé sur place il compta rapidement les samaréens décidant embarquer. Il paya grassement quelques marchands dragoniens afin qu'ils conduisent à bon port ses compatriotes. Quand à lui, il embarqua avec Dame Cassandre du clan d'Ogmios et quelques autres samaréens sur un bateau nommé "l'aube".
Et c'était bel et bien l'aube d'une nouvelle vie... Pour les dragoniens d'abord qui semblaient si effrayés par tous ces évenements, et pour les samaréens aussi, ce serait l'heure d'une remise en question. Etaient-ils prêt à établir des relations durables avec un état fort tel que l'était l'empire dragonien? A la pensée du mot "empire", Blazius fut pris de panique, il pensa à son ami l'empereur. Où était-il? Il pria pour qu'il ne fut pas entre les mains des assaillants.
L'aube mis les voiles quelques minutes plus tard et mit le cap sur Samarîis. Le voyage s'effectua sur une mère calme et ce fait apaisa Blazius, qui reprit peu à peu le cours normal de ses émotions. Quitter l'île qu'il avait apprécié le chagrinait. Cependant la sensation qui montait en lui à l'idée de retrouver la cité tant aimée surpassait ce malheur. Et puis à Samarîis, il y avait Nina...
Bientôt, la cité-monde se profila à l'horizon, ses hauts remparts dominés par le Palais. Arrivé à quai, il salua tous ses compagnons de route pour se rendre au Palais, il fallait qu'il parle au Ministre.
Et ce n'est qu'après avoir fait un bref résumé de la situation à Wolfsen qu'il se rendit compte qu'il était sal, affamé et fatigué. Enfin il était à Samarîis sain et sauf, et cela seul comptait...