MarsVII:Missi Samariis Wong Ping

Bonne chance Allen, tout ira bien je m'y connais en pèlerins et surtout baissez la tete, ne regardez jamais les locaux dans les yeux !

Ouvrez vos oreilles surtout !

[Village inconnu]


Allen se touva très rapidement en bien fâcheuse posture ! Son agilité et son endurance à la course ne lui étaient dans la situation présente d'aucun secours.

Sa main plongée dans sa poche, maniant nerveusement la fiole de souffre, il réfléchissait à l'attitude à adopter.

Citation :

"Partez, mauvaise chose. Nous savons qui qu'vous z' etes !! Z'avez ka Dire aux vot' qu n'avons pus rien, z' avons deja tout donné et n'avons pus rien main'tant !!
PARTEZ !!"

Conservant son flegme et son sang froid, il dit, dans un ton calme :



Je ne suis qu'un pélerin égaré, me rendant dans un ancien lieu de pélerinage, bien au nord de ces terres avec quelques uns de mes compagnons, mais j'ai emprunté par mégarde un sentier en dehors de mon itinéraire habituel, et voilà que je ne retrouve plus mon chemin ni mes compères ! Je demande bien humblement votre hospitalité, je ne suis guère armé, hormis ce bâton, qui m'a été d'une grande aide lors de mes pérégrinations sur les chemins rocailleux ! Vous pourrez le vérifiez par vous même, ma besace ne contient que nourriture et onguents...

Allen marqua une pose, les villageois, toujours méfiants, campaient sur leus positions, mais la colère avait semble-t-il quitter leur visage.

Je comprend votre méfiance vis à vis des étrangers, par les temps qui courent, nul ne saurait être plus prudent ! Mais je vois dans vos paroles que vous avez souffert, je vous en prie racontez-moi votre histoire, qui sont les personnes auxquelles vous faites allusion ? Vous n'avez qu'à me gardez en respect si vous n'avez pas confiance en moi, dans ma position, je suis bien incapable de tenter quoique ce soit si telle idée m'était venue.


....

Pendant ce temps, le commandant Templier et ami de Hugues de Payns Phillipe de Pléssis arriva a grand galop pret de ses troupes.
Messieurs me voici enfin, Hugues était repartit depuis quelques jours pour la Cité a la demande de Bernard de Clairvaux pour des affaires internes urgentes.

..Quel est la situation ici ? ..
Messire un premier contact a été pris avec les villageois par l'intermédiaire d'Allen pendant que nous explorons les environs.
Parfait messieurs, je reprend le commandement ici, et sachez que le grand Maître des Templiers et parti a la recherche du tombeau du premier d'entre nous.. dit il avec un immense sourire..
Les Templiers venaient de retrouver un visage radieux a cette nouvelle.
Bon sinon quel est le Nom de village ?

Messire il s'agit du village d'Elendôor, jadis cité plus importante avec un Temple mais qui est en prois au attaques incéssentes d'infâmes serpents !

Voila ce que nous on apris les quelques pelerins qui ont bien voulus nous parler.

Won Ping salua rapidement Philippe de Pléssis, inquiet pour Allen... Mais il n'avait envoyé aucun signal... c'est donc que ça devait aller ! Il fallait qu'il garde son calme. Il avait connu bien pire : tout irait bien.


Elendôor vous dites ? Voilà un nom parfait pour une belle cité... mais elle ne semble plus capable de le porter aujourd'hui... malheureusement.

Notons tout celà, c'est d'une richesse sans égales pour nos mémoires et nos savants, qui sauront en faire bon usage.

Won Ping gardait le regard rivé sur le village, attendant un signe d'Allen. Il pensait aussi à Samariis... comment se passait les événements là-bas ? Tout allait-il bien ? Il espérait cette fois-ci ne pas avoir à rentrer à cause d'une Guerre, comme à sa dernière expédition...

Laissons lui le temps, il faut parfois laisser les autres venir vers nous afin que la confiance puisse s'installer progréssivement !

Je viens d'apprendre que le petit convoi commandé par Hugues de Payns va passer a proximité de nous demain ou dans un jour, si les choses sont toujours en attente j'irais a sa rencontre en faisant l'allez retour rapidement.

[Ellendôor]

Allen fut intrigué par les propos du fermier, et tandis que celui-ci racontait son histoire, le jeune homme prit soin de consigner les moindres détails sur des parchemins, afin de conserver une trace écrite de cette rencontre troublante.

Enfin, lorsque le villageois eut terminé de conter au "pélerin blanc" les mésaventures que connaissait son village, Allen prit la parole :

Je vous ai parlé de mes compagnons de voyage, qui doivent désormais être à ma recherche. Puis-je les prévenir que suis sauf ?



Un homme d'âge très mûr, certainement le chef de village aquieça de la tête. Alors Allen sortit de sa grande besace un petit clapier, dont sortait de petits roucoulements, laissant deviner aisément son contenu. Allen écrivit un message, et l'enroûla autour de la patte du pigeon voyageur.

Vole Timcanpy, jusqu'aux bannières aux lions d'azur !
, dit il en libérant l'oiseau de ses mains.

Contenu du message a écrit:

Je suis sauf, j'ai pris contact avec les villageois, il semblerait que leur hameau ait été la cible de raids et de pillages, à intervalles réguliers, par des hommes armés que je soupçonne être des mercenaires, des pillards ou des milices. Je vais rester leur hôte quelques jours supplémentaires, afin d'en savoir plus, mais prudence, il est fort probable que ces inconnus armés rôdent encore dans les parages, soient bien organisés, et tentent un nouveau raid sur le village. Tenez vous sur vos gardes !

Allen

Allen reprit la parole, arborant un sourire bienveillant :

Sachez que mes compagnons de voyage et moi même sommes originaires d'une cité, bien au sud de vos terres, répondant au nom de Samarîis, qui a fait de la la protection des villes opprimées et sans défense sa renommée ! Nombres de villages asservis ont été libérés par ses habitants qui ont fait de ce combat leur lutte quotidienne ! Votre détresse a attiré mon attention, et je vous propose notre aide, afin que vos femmes, vos enfants, vos foyers soient en sécurité ! Libre à vous d'accepter ou non cette aide ! En attendant votre décision, pourriez-vous m'en dire davantage sur ces hommes ? Comment se déplacent-ils, comment sont-ils vêtus, quelles armes portent-ils, la fréquence de leur venue ?

*[Ellendôor]

Les autres membres de la Missi Samariis furent accueillis au village sans heurt, grâce à la prévenance d'Allen, qui avait su persuader les viallgeois de la mesure pacifique de leurs intentions.
On proposa aux membres de l'expedition de passer la nuit au village. une petite fete fut meme organisée pour l'occasion. Tout se passait comme si cette visite impromptue avait libéré, l'espace d'un instant, les femmes et les hommes d'Ellendôor du fardeau de leurs craintes.

Alors que la fete s'achevait, les membres de l'expedition s'etaient réunis au coin du feu, pour ecouter les témoignages des chefs du village. Il y avait parmi eux Barbe rousse, en réalité s'appellant Tallin, ainsi que le vieil homme qu'Allen avait precdemment vu, Fundir, excercant l'autorité douce que lui conférait son age avancé.
Les Villageois acceptèrent d'envoyer une déléguation à Samariis, afin de voir comment Ellendôor pourrait se placer sous la responsabilité de Samariis. Il faudrait toutefois qu'un ou plusieurs membres de l'expedition se chargent des les accompagner, la plupart des villageois ne s'etant jamais aventurer au dela des champs environnants.

L'expedition apprit aussi qu'Ellendôor n'était pas le seul village régulièrement "imposé" par ces pillards de la foret. D'autres l'etaient dans le sud des grandes forets, et certains avaient organisé des milices pour se defendre efficacement.
Il courait également une rumeur, comme quoi un culte occulte aurait vu le jour et gagnait en importance, en prechant que le salut , face aux pillard, ne passait que par la conversion à ses dogmes. les villageois n'en savaient plus.

Quant aux "pillards", les villageois avaient du mal à en parler, et il etait difficile de faire la différence entre ce qui relevait de la superstition et des faits. D'apres eux, ces pillards etaient des sorciers, et on en aurait vu certains parler avec des betes.
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Lorsque le matin advint, l'expedition etait entièrement reposée. Il restait desormais à choisir une des deux routes :

*Celle s'enfoncant dircetement dans les grandes forets. Peu praticable, cette route etait abandonnée par les villageois depuis que les attaques de pillards avait commencé.

* Celle partant à l'ouest. Il y avait de nombreux villages sur cette route, mais les communications avaient été coupées, d'autres brigands, très classiques pour leur part, sevissant regulierement ces temps-ci. seuls les convois armés parvenaient encore à franchir ce chemin sans risque.

*La route du retour, en compagnie des dignitaires d'*[Ellendôor]

[note HRP: La suite du rp se deroulera desormais sur le forum xeno-muros, à cette adresse et dans le sous-forum, forets du Nord.

http://xenomuros.fr-bb.com/index.htm]